LA CRIMINALITÉ
Voici un sujet délicat….
En ce qui me concerne, je ne comprends pas comment quelqu’un de sensé peut retirer la vie à un autre.
Bien sûr, nous le faisons quotidiennement sans vergogne, avec les animaux à l’étal du boucher ou du poissonnier, par procuration….
Je déteste les situations « irréversibles ».. Tout simplement parce qu’elles le sont et que je pense qu’on peut prendre une option un jour, et le regretter le lendemain…
Les actes que l’on commet sont lourds si leurs conséquences le sont où auraient pu l’être.
Ainsi, une tentative de vol est un vol qui n’a pas achevé son œuvre.
Quand on parle d’assassinat ou de tentative d’assassinat, l’option prise est celle d’une impossibilité définitive de revenir en arrière.
Pour un vol, on peut toujours apporter réparation aux dommages…
Mais, un meurtre……
D’un esprit un tantinet manichéen, j’ai tendance à penser que l’acte lui-même est, d’abord, révélateur d’une incapacité de discernement de ses conséquences.
Et de revenir à ma première proposition présumant que la personne qui agit de la sorte, n’est pas sensée.
Le retrait de la vie ne s’inscrit dans nos actes que dans le cadre de la menace contre la survivance. L’instinct de survie. Dans ce contexte, la légitime défense en est l’illustration.
L’esprit contrarié ou inapte trouvera toujours quelques justifications à se sentir menacé dans son intégrité corporelle ou psychique : C’est là que je parle du trouble du discernement qui me fait considérer qu’un criminel n’est pas apte à préjuger de la gravité à caractère irréversible de son acte.
Il parlera de pulsions, de voix (schizophrénie), de dissociation… : bref, tout un arsenal tendant à la conclusion de la nécessité impérative de commettre le méfait.
La loi prévoit que, en cas de troubles mentaux, la personne peut être considérée comme irresponsable au moment des faits et voir commuer une peine d’enfermement en obligation de soins ou d’enfermement psychiatrique.
Dans ce cas, tous les criminels sont irresponsables puisqu’ils optent pour des solutions définitivement irréversibles, incapable de discerner la portée de l’acte.
Toutes les séries télévisées nous démontrent les mécanismes de ces esprits criminels, et ce n'est pas un hasard.
En cas de conflit, donner une bonne leçon à quelqu’un, voire le blesser, est réversible et réparable…. Mais, la mort…. !?!
Alors, toutes les mises à l’épreuve, peines de prison ou autres ne donneront pas plus de raison à celui ou celle qui n’en a pas. C’est peut-être une piste suffisante pour conduire à la récidive….
Alors, pourquoi ne pas assortir les peines, de soins psychiatriques systématiques.
Ce qu’attend la Société, c’est sa sécurité, c'est-à-dire que les criminels, assassins, violeurs, et autres, soient placés dans l’incapacité de la récidive.
Si on part du principe qu’ils souffrent d’un trouble du comportement, celui de l’absence de discernement, qui les rend dangereux pour la société, la société doit être en mesure de soigner ces personnes à défaut de les guérir, et de les isoler s’ils sont encore nuisibles potentiellement.
Peut-être faut-il compléter le code pénal en ce sens. Ce serait logique.
En tous cas, Fauconmesplix…..