LA COUVERTURE MÉDICALE DES CAMPAGNES
Je suis ulcéré par la multitude de reportages sur les médias, qui mettent en évidence la pauvreté de la couverture médicale de certaines régions (Picardie, …)
Non, pas par le contenu des ces documentaires, mais par ce qu’ils pointent du doigt : Un jeune médecin, dentiste ou anesthésiste souhaite s’installer dans une grande ville…., plutôt vers le sud….
Hé, oui ! Tout, tout de suite….
Humainement, on comprend que ces jeunes disciples d'Hippocrate souhaitent leur place au soleil au plus vite…
Et ce n’est pas dans la campagne audomaroise ou beauceronne qu’ils l’imaginent.
Il me semble que le serment de cher ancêtre médecin comprend l’engagement de soigner toute personne quelque soit sa localisation, ses origines, ses moyens… et sa localisation…
Je me suis laissé dire qu’à Paris (j’ignore si dans les autres région, il en est de même), les jeunes infirmières fraîchement diplômées devaient un certain nombre d’année à leur institution pour « rembourser » une partie de leurs « chères » études.
Aujourd’hui, notre pays est obligé de recourir à des personnels médicaux étrangers, qui n’ont pas la validation automatique de leurs diplômes pour autant, alors que la filière des études médicales n’arrive pas à fournir les opérateurs nécessaires à la couverture sanitaire de nos régions.
Ne pourrions-nous pas appliquer le principe simple – qui serait compris sans ambiguïté- qu’un médecin, ophtalmo, ou autre doive commencer sa carrière là où on en a besoin pendant une période de… disons… 5 ans.
Ils seraient affectés d’office là où il existe une pénurie notable, le classement de l’émoulu des… 20 premiers… pouvant être pris en considération pour le choix des postes.
Ils pourraient, ainsi, respecter leurs engagements hippocratiques de base, tout en assurant avec fierté, une homogénéité de la disponibilité des soins sur notre pays.
Certains pourraient se trouver ravis dans une affectation, à laquelle ils n’auraient pas pensé en première intention, et où ils pourraient découvrir des charmes insoupçonnés.. et y rester.
Est-que cela voudrait dire que les « moins » qualifiés seraient orientés vers les zones désertiques ?
Non, si on fait du tirage au sort une règle majoritairement appliquée sauf à quelques exceptions (il faut bien motiver les troupes).
Ainsi, le 21° pourrait se retrouver aussi bien dans un endroit riche qu’un endroit pauvre et participer au bien être de ses semblables en toute solidarité.
A méditer me semble-t-il…
Juste un peu de logique de temps en temps.
Mais, pourquoi ne pas en avoir eu l’idée avant?
On l'a bien eu pour les enseignants et d'autres....
Fauconmesplix... ?
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