LE RACISME
Curieusement, c’est un sentiment que je ne connais pas... parce que je ne le comprends pas :
Quand vous savez que l’épiderme représente, en gros, 1/100.000° du poids de l’individu, je me demande pourquoi, la couleur de cette enveloppe semble si prépondérante. Cela n’a pas de sens.
Qu’on me parle de différences culturelles ou comportementales, ça c’est quelque chose que j’entends.
Mais, la couleur de la peau ??? Faut qu’on m’explique… !!!
Le règne vivant est fait de compétitions territoriales pour n’assouvir qu’une chose : la survivance.
Les espèces, végétales ou animales, se livrent une lutte continuelle pour manger et se sécuriser.
Dans nos instincts, dans nos gènes est inscrit la peur de l’inconnu, de l’inhabituel, de l’ « autre ».
Le premier sentiment qui vient est celui de la méfiance car on ne sait pas si l’ « autre » est ami ou ennemi, s’il représente un danger ou non, s’il est une menace pour sa survivance ou non.
En fait, il existe deux « techniques » de sécurisation de la survivance » :
- Le contrôle du territoire, qui permet d’éloigner le danger potentiel et de surveiller une réserve alimentaire suffisante pour se rassurer ;
- La soumission, qui consiste à amadouer, contraindre ou exterminer l’ « autre » en annexant son (ses) territoire(s) et en contrôlant son empreinte alimentaire et sa dangerosité.
On retrouve ces tendances dans toutes les formes de relations sociales chez les animaux comme chez les plantes.
En résumé, le monde se divise en deux catégories : Gentils et Pas-gentils.
La couleur de la peau n’a rien à voir là dedans.
Regarder les chiens : différentes races, différentes tailles, et pourtant, des convivialités existent.
Pour avoir et avoir eu des amis dans toutes les ethnies (ou presque), de tous milieux sociaux et de toutes religions, j’en suis arrivé à la conclusion que mon seul critère devait être Gentils ou Pas-gentils.
Pour se rassurer (car un Gentil peut devenir un Pas-gentil), la tentation est à la standardisation, l’uniformité qui élimine toutes apparences différentielles, sur un territoire à l’aspect sécurisé, avec des gens de « bonne compagnie ».
Dans cet esprit se sont créées des « civilisations » qui, lorsqu’elles se sentent menacées, réagissent comme « un seul homme ».
La mode est un de ses « rassembleurs », et la peur d’être « différent » aux yeux des « autres », c’est-à-dire, représenter une menace potentielle conduisant à l’exclusion, voire à la destruction, est subtilement manipulée par les politiques, les religieux, ou les sectaires. Faire partie de la masse est une garantie de survivance.
Cette discussion s’applique à toute sorte de « racisme ». Il n’y a pas que la couleur de la peau… Ce peuvent-être la taille, l’origine, le sexe, l’opulence, l’éloignement (querelles de clochers, par exemple.. là-bas, ils ne pensent pas comme nous..), la couleur des yeux ou le son de la voix….
En fait, la survivance est tributaire de la connaissance ou de la méconnaissance de l’ « autre ».
Bref, s’appuyer sur l’un des critères évoqué pour juger à qui on a à faire, n’est pas suffisant ! et encore moins logique..
Parfois, cette connaissance peut être faussée par « le regard de l’autre », c’est-à-dire au sentiment de reconnaissance de soi que l’on croit lire en l’autre.
Alors, cette notion du « regard de l’autre » peut nous conditionner si nous pensons que notre survivance est menacée.
Mais, ce « regard de l’autre » peut être tout-à-fait fictif s’il n’est basé que sur le seul ressenti et donner à la relation avec « l’autre », une direction qui n’a rien à voir avec la réalité : Vous pensez être face à un « Pas-gentil » ou un « gentil » alors que, seule votre imaginaire (induit ou non par les modes, l’éducation ou l’environnement) vous amène à cette conclusion.
C’est la raison pour laquelle il est urgent d’attendre avant de juger : Laisser le bénéfice du doute avant de trancher.
Sinon, …. Fauconmesplix… !!
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