Les oliviers malades : Xylella fastidiosa et maladie de Pierce
Depuis quelques temps, nous entendons parler des oliviers du sud de l’Italie, atteints, probablement, par la maladie de Pierce et cette fameuse bactérie tueuse.
Je ne saurais trop vous recommander les articles « sérieux » qui traitent du sujet, hors médias généralistes (à titre d’exemple, http://www.tela-botanica.org/actu/article6741.html# , ou http://www.afidol.org/).
Il se trouve que je possède quelques oliviers et cela m’inquiète car, pour l’instant, les traitements ne donnent pas les résultats escomptés.
Entre toutes les « maladies » connues de l’olivier figure la « mouche de l’olive » qui pond ses œufs dans les olives et décime les récoltes.
Or, la Xylella fastidiosa semble être transmise par des insectes « piqueurs »…
Occupé par d’autres soucis, et rassurés par les bonnes paroles médiatiques, je dois dire que je me suis résigné à attendre. Mais, il m’est venu une idée que je suggère ici, et qui, au point où nous en sommes, en vaut bien une autre.
Actuellement :
- Un seul constat : les arbres meurent.
- Une seule solution : l’isolement + l’abattage + l’arrachage + le feu.
Sans savoir si la bactérie ne restera pas dans le sol empêchant tout replantage.
Une idée si simple, et si… :
Nous savons que les bactéries peuvent être aérobiques ou anaérobiques selon qu’elle on besoin d’air, ou non, pour vivre.
Mais, aucune, semble-t-il, ne résiste à certains produits comme, notamment, le chlore.
Pour un tout autre usage, j’ai utilisé récemment, de l’hypochlorite et cela m’a donné cette idée.
. On utilise, couramment, de l’hypochlorite (sodique ou calcique) appelé également « chlore actif » ne serait-ce que dans le nettoyage pour ses vertus bactéricides radicales.
. Si vous achetez un berlingot de javel, vous achetez de l’hypochlorite à 7 ou 9 % de chlore actif que vous diluez (2 à 3 % de chlore actif) pour faire votre réserve en flacon, que vous diluez encore, pour passer l’éponge ou la serpillère.
. On trouve, dans le commerce, de l’hypochlorite à 17 ou 14 % soit en liquide (20€ les 20 l.) ou en granules en seaux.
. Oui, le chlore-choc que vous mettez dans votre piscine pour récupérer votre eau troublée (si vous avez une piscine, bien évidemment) et les produit chlorés d’entretien courant, c’est de l’hypochlorite de calcium !
. Si votre piscine utilise l’électrolyse de l’eau salée pour sa désinfection, elle crée du « chlore actif » (hypochlorite).
Et les usines de potabilisation des eaux, celle du robinet, l’utilisent quotidiennement.
Au point où en sont ces oliviers italiens, pourquoi ne pas faire l’expérience.Méthode envisagée :
L’arrosage :
On sait que cette bactérie est présente dans la sève de l’arbre, mais oubliez l’idée de poser une perfusion à un olivier, les veines ne sont pas exploitables.
Première étape, il faudrait prendre 100 arbres en début de contamination + 100 arbres malades + 100 en train de rendre l’âme + 100 sains comme témoins.
Deuxième étape, par arrosages successifs croissants (les racines étant le seul moyen d’alimenter la sève), étudier quel dosage (dilution d’hypochlorite) est assez fort pour se retrouver en quantité létale de la bactérie ;
Troisième étape, savoir quel dosage supporte l’arbre pour ne pas mourir.
Il existe, peut-être, un protocole (à établir) qui permette de résoudre cette équation.
Bien-sûr, on décrèterait l’arbre inapte à fournir des fruits propres à la consommation, s’il avait encore quelques sursauts.
Ce serait moins « pire » que l’arrachage d’arbres centenaires et un replantage sans garantie d’arbres qui ne donneraient qu’au bout de 15 ans.
Vu la santé et le pronostic vital des arbres malades, tout ce que l’on risque à essayer, est de faire mourir l’arbre d'une bonne chlorose, qui, de toute façon, est condamné.
Ecologiquement ?En prenant de l’hypochlorite de calcium, le risque est, apparemment, nul.
En effet, le chlore est un gaz qui s’échappera dans l’atmosphère, plus léger que l’azote et l’oxygène.
Peu de risques pour la couche d’ozone à ces dosages éventuels pour une exposition limitée dans le temps et localisé sur la planète à quelques hectares.
Ne restera, donc, dans le sol que le calcium qui s’oxydera, à la première pluie, sous forme de carbonate de calcium (CaCO3), c’est-à-dire du… calcaire.
Donc, cela reviendrait à amender le sol au pied de ces oliviers.
Il semble que tout autre traitement finisse par atteindre la nappe phréatique, que ce soit chimique ou antibiotique, et crée une incidence durable au niveau des sols.
De plus, les arbres étant privés de fruits, la mouche de l’olive se trouverait éradiquée car elle ne pourrait plus pondre ou, si des fruits existent encore, les larves périraient au même titre que la bactérie.
Je ne suis pas un scientifique de haut niveau, réputé (sinon, je n’écrirais pas ici), juste une idée de bon sens.
Alors, pourquoi ne pas faire l’expérience, puisque, de toute façon, ces arbres sont condamnés.
J’aimerai avoir votre avis là-dessus, autre que « si c’était si simple, on y aurait déjà pensé », car le monde est plein d’exemples où notre civilisation, aveuglée de scientifisme, s’engouffre dans des recherches longues et coûteuses où le remède est parfois pire que le mal.
Alors, Fauconmesplix…
.