Comprendre les chiffres
I-
Les chiffres des médias :
« Dans les dernières 24h ont a dénombré…
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xxx nouveaux cas de Covid : Les jeunes sont majoritairement impactés par la recrudescence de l’épidémie
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Yyyy hospitalisations liées au Covid
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Zzzz nouveaux entrant en réanimation liées au Covid
-
Ooooo décès liés au Covid
Je voudrais attirer votre attention, dans un premier temps, sur ce groupe de mots :
LIES AU COVID
On ne dit, donc, pas
DUES AU COVID.
En effet, je rappelle qu’on ne meurt pas d’un virus mais des complications qu’il apporte aux pathologies déjà existantes, connues ou non.
Quelque soit le virus, une personne à risque reste une personne à risque.
Toutes les hospitalisations ou décès sont
LIES AU COVID et non DUES AU COVID.
a.
Xxx nouveaux cas en 24h :
Une grande campagne de test bat son plein sur toute la France.
Plus on teste, plus on trouve.
Si on faisait, aujourd’hui, la même recherche pour le dernier virus de la grippe, on en trouverait certainement, tout autant, sinon plus. Et pourtant, l’épidémie n’est plus considérée comme active. Le virus n’est plus « virulent ».
Nous sommes en train de mesurer l’ampleur d’une épidémie (actuelle, puisque ce sont des tests aériens).
Cette mesure est QUANTITATIVE et non QUALITATIVE.
D’après les derniers infos de l’OMS, les dernières mutations du virus le rendent très contagieux mais très peu dangereux : on ne peut pas tout avoir.
Il touche davantage les jeunes :
C’est un constat parce que ce sont les jeunes qui se font dépister en majorité. On peut avancer une hypothèse : Jusqu’à présent, les jeunes ne se sont pas sentis concernés. Aujourd’hui, il suffit que les copains soient testé positifs pour que tout un groupe et collatéraux aille se faire dépister : Ils ont la trouille et veulent être rassurés ou pris en charge. Les tests on concerné, jusqu’à présent, tous ceux qui pensaient avoir des symptômes, ou un risque d’avoir été contaminés et les malades. Cette population fait déjà partie des statistiques anciennes et ne se font pas (ou peu) re-tester.
En effet, le peu de virulence affiché par ce virus nouvelle(s) génération(s) entraine un dépistage de confort, suite à l’atmosphère de stress entretenue par les médias.
Ces chiffres sont tout à fait cohérents mais sont considérablement très inférieurs à ce que nous avons connu en mars dernier.
Il n’y a pas, donc, forcement, recrudescence de l’épidémie mais prise en compte de cas positifs inconnus avant les dépistages.
b.
Yyyy hospitalisations liées au Covid :
Dans le « parcours de la trouille », le patient qui ne se « sent pas bien » va consulter son médecin. Celui-ci, en cas de suspicion, l’adresse en consultation auprès d’un service hospitalier. Cela ne signifie pas que le patient soit malade et encore moins du Covid.
Si le patient présente des symptômes évocateurs, il est testé. S’il est négatif, il rentre chez lui.
S’il est positif, et qu’il n’est pas « à risque », il est renvoyé chez lui avec ordre de respecter une quatorzaine de gestes « barrières »
S’il est atteint de co-morbidités ou présente un terrain propice à des complications, il est retenu en « observation » pour quelques jours avant d’être « relâché ». Si son état s’aggrave, il sera accompagné, mis en soins intensifs si nécessaires.
Ce sont ces chiffres que l’on nous donne pour les « nouvelles hospitalisations » LIEES au Covid.
Le protocole est LE MÊME pour n’importe quelle infection virale ou bactérienne : C’est NORMAL.
c.
Zzzz nouveaux entrants en réanimation liées au Covid :
Ce chiffre fait un état des occupations en service de réanimation à l’instant où ils sont publiés.
Ils ne disent pas depuis combien de jours, semaines ou mois ces patient sont dans le circuit, ni pour quelle pathologie.
Je me souviens d’un reportage très récent où le journaliste parlait d’une augmentation du nombre de patient en réanimation de + 50% ! Suivait le reportage du chez de service qui annonçait que « oui, c’est exact : Nous en avions deux. Un troisième vient d’entrer » (Dans le Var, si je me souviens) ; On pourrait rire si ce n’était pas le constat d’un reportage non débriefé avant.
d.
Ooooo décès liés au Covid :
Personne ne dit (ou ne veut dire) depuis combien de temps ces patients étaient en soins intensifs. 8 jours, un mois, 3 mois,… ? Et pour quelle raison, quelle est la maladie qui les a emportés, avec l’aide du Covid.
En effet, une grande majorité des patients en réanimation y sont toujours, non pas qu’ils aient toujours le virus, mais parce que celui-ci et/ou les soins, ont laissé des séquelles ou créé des aggravations létales. Donc, un jour…..
Et cet EHPAD où le reportage portait sur 3 ou 4 cas relevés dans le personnel et 3 décès en quelques jours. Donc, re-confinement ! Suivait, là encore, l’interview de la directrice de l’établissement disant que « les patients décédés étaient très âgés, appareillés depuis plusieurs mois et que tout le monde s’y attendait ». Un grand flop pour les journalistes !
e.
En résumé, ne prenez pas les chiffres bruts tels qu’on vous les sert :
i.
Aujourd’hui, tant de nouveaux cas détectés : Oui, lisez bien
DETECTES et
CONFIRMES. Personne ne vous dit combien présentent des symptômes ou sont malades. Le chiffre brut ne veut rien dire, à part qu’on en a trouvé en faisant les tests. Trouille ou symptômes ?
ii.
Aujourd’hui, tant de nouvelles hospitalisations
liées au Covid : Oui, pour quelles raisons (soins ou surveillance, examens complémentaires, etc.) et avec quelles gravités, pour combien de jours. Bien entendu, ce chiffre est exact mais n’est pas lié au précédent car les canaux d’accès peuvent être très différents.
iii.
Aujourd’hui, tant de patients en soins intensifs : Bien sûr, mais depuis combien de jours ou de semaines ? Il s’agit d’un constat de places occupées et non d’un diagnostic. Ce chiffre n’a rien à voir non plus, avec les deux précédents.
iv.
Aujourd’hui, tant de personnes décédées liées au Covid : Je fais les même remarques. Rien à voir avec les précédents chiffres, juste une photographie d’un constat ponctuel.
Si vous prenez ces informations telles qu’elles nous sont données par les médias, on entend :
Aujourd’hui, il ya eu tant de nouveaux malades détectés, dont tant ont été hospitalisées, dont tant ont été placées directement en soins intensifs et malgré tout, tant sont décédées. Tout cela dans la même journée.
C’est évidemment faux.
Chaque chiffre est indépendant et seules les tendances sont représentatives.
Quel est l’intérêt des médias de nous maintenir dans cette atmosphère de stress et de panique perpétuelle ? Surtout quand, à l’intérieur même du reportage, l’information est remodelée, ou démentie au journal ou reportage suivant ?
L’audience ?
L’utilisation des sur stocks de masques (ils sont enfin tous arrivés, qu’est-ce qu’on en fait, sinon ?) ?
Quel est le message ? Rester dépendants de l’info ?
Vous trouverez quelques infos ici : https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-et-dans-le-monde
https://www.courrier-picard.fr/id121180/article/2020-08-16/coronavirus-plus-de-3-000-nouveaux-cas-en-24-heures-en-france
et bien que je ne cautionne pas tout ce que dit ou fait cette personne, il semble devoir être au moins écouté :
https://www.lindependant.fr/2020/08/19/coronavirus-selon-didier-raoult-cette-maladie-nest-pas-plus-mortelle-que-les-autres-9025854.php
Les cas avérés confirmés ne sont pas comparables avec ceux de « la crise ». Nous ne naviguons pas dans des nuages viraux. Le virus est très affaibli.
Bonne occasion pour s’immuniser naturellement.
Il faut choisir : Masque ou immunisation. « Asphyxie » du virus ou création de machines-à-tuer, les anticorps.
Merci, mais, sinon,
Fauconmesplix !!!
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PS: Pour vous faire une opinion....
http://lesechos.fr/0603775890745.htm
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-une-mutation-plus-contagieuse-mais-moins-virulente-pourquoi-il-faut-rester-prudent-6944266
https://www.vosgesmatin.fr/sante/2020/08/21/coronavirus-le-virus-a-t-il-mute-pour-devenir-moins-virulent..