La logique de guerre: E.I. DAECH TERRORISME et les autres...

Dans la lutte contre le terrorisme, il me semble que soit on nous cache l'essentiel, soit nos politiques n'ont rien compris.

En effet, les terroristes sont dans une logique de guerre totale.
Ils forment des combattants.
Ils essaiment des soldats !
Nous leur opposons notre bon cœur, notre Démocratie, nos Droits de l'Homme, notre Terre d'asile .

Les terroristes font la guerre à notre monde.

J'entendais avec surprise, un gradé français qui expliquait, aux infos, que le plan vigie-pirate mobilisait des moyens en hommes, matériels et argent, alors que les soldats étaient en préparation pour des opérations  extérieures». Et il le déplorait.

Ainsi, un militaire est fait pour faire la guerre, combattre, sauver son pays et ses ressortissants. Pas faire de la garderie dans les rues (C'est le rôle de la Police).

Et c'est là que le bas blesse: Les combattants sont là.

Que la population civile affiche sa solidarité aux valeurs de notre République, à notre Démocratie, c'est son rôle, son devoir, pour montrer aux insensés mystiques qu'ils ne nous changeront pas.

Que les militaires fassent la guerre! C'est leur métier, leur raison d'être.
Ils sont formés pour être des combattants.
Ils sont des soldats encadrés.

Nous minimisons ce qui est en train de se passer.

Sur le théâtre des opérations extérieures, quand un sniper a, dans son viseur, un terroriste, un ennemi, il tire.
Sur le territoire français, on négocie, on cherche à le raisonner, à le convaincre... pas à le vaincre.

Alors, que l'armée combatte les ennemis dans une logique équivalente à celle des agresseurs et que les civils continuent à manifester leur attachement à nos valeurs !

Que l'armée se mobilise et répondent avec des moyens de guerre quand les terroristes, eux, sont en guerre.

Que les écoutes ou perquisitions ne passent plus par le tribunal, mais par le chef suprême des armées.

On m'a appris qu'il fallait aller sur le même terrain que l'assaillant pour le combattre et avoir une chance de le terrasser.
Le terrain, c'est, maintenant, nos villes, nos commerces, nos trottoirs, notre Pays.

En temps de guerre, on n'attend pas qu'il y ait un acte avéré pour y répondre : on l’empêche, on réduit à néant les « poches » sensibles, on arrête les suspects!

Nous, en État de Droits, nous attendons les faits pour les qualifier et les condamner. Combien de morts ?

Notre État de Droits est un État Civil.

L'Armée se doit d'être un État Martial et ne pas tergiverser en attendant que l'attentat se produise pour nous dire « il était connu, il était surveillé, mais, il n'avait encore pas commis d'acte susceptible de permettre l'ouverture d'un dossier».

On n'oppose pas le Droit à la Guerre.

On n'oppose pas la Démocratie à la Barbarie.

Les terrains, les valeurs, les enjeux ne sont pas les mêmes.

Messieurs les militaires, soyez des soldats. Nous comptons sur vous.

Nous, les civils, seront les remparts de notre République.

Sinon, Fauconmesplix !!
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