La menace territoriale
Tous les moyens doivent être mis en place pour assurer la sécurité des biens et des personnes sur notre territoire.
Pour les mesures les plus "délicates", contraignantes ou brutales, le peuple devrait être consulté afin, non pas d'aider nos dirigeants à se défausser sur notre avis, mais pour apporter une réponse forte, visible et compréhensible à tous ceux qui nous menacent: le peuple fait front (pas seulement la caste dirigeante).
On nous a dit, depuis des mois, que les islamistes radicalisés étaient fichés: les fiches "S".
On nous a parlé de 600 fiches, à présent de 1.600, puis 3.000 et encore, 4.000 fiches. On en est à 5.000...!!!
Ces personnes, fortes de leur religion, sont prêtes à mener un djihad sur notre territoire au nom d'Allah. Ils semble que ce ne soit pas le même Allah que celui des autres musulmans.. Est-ce bien le même?
L'adoption de l'état d'urgence permet aux forces sécuritaires d'intervenir "dès qu'une menace s'avère potentiellement identifiée", d'opérer des opérations préventives de contrôle, de rétention et de perquisition.
Nous avons des dizaines de sites militaires désaffectés.
Pourquoi ne pas procéder à une interpellation de toutes ses personnes, aux fins de contrôles d'identité, en les maintenant à disposition dans une et/ou autres lieux aujourd'hui libérés?
Cela permettrait:
- dans un premier temps, de rassembler, identifier, quantifier, sérier, évaluer la mesure de la menace territoriale;
- dans un deuxième temps, de les maintenir regroupés, donc, dans l'incapacité de nuire temporairement;
- de procéder aux perquisitions sans que ne s'envolent les preuves ou indices de l'activisme de certains;
Nous sommes (enfin) dans la logique de guerre que Daech souhaitait et pouvons combattre sur les mêmes bases, notre civilisation en plus.
En temps de guerre, la loi martiale est de rigueur et c'est au peuple que nous sommes à valider la mise en œuvre de son application, pour affirmer notre conscience et notre implication ferme aux yeux et aux oreilles de ces adversaires (que la loi martiale nous oblige, donc, à respecter, également).
Il y a des cas qui sont extrêmes, suffisamment extrêmes pour que des mesures et des réponses extrêmes puissent être envisagées.
Si tel dirigeant étranger n'est pas considéré comme "fréquentable" par nos instances, force est de constater que nous n'avons aucun interlocuteur chez nos adversaires pour tenter une voie diplomatique.
Faut-il faire, temporairement, l'impasse sur des considérations philosophiques quant à nos relations avec certains états, une parenthèse imposée le temps de mettre fin à la menace qui pèse sur notre territoire.. entre autre..? Au peuple d'en décider. Aussi, faut-il, encore, tenir compte de notre avis en nous consultant.
Sinon, sommes-nous crédible quant à notre volonté d’État, d'assurer notre sécurité territoriale?
Fauconmesplix..
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