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 Le point sur COVID19 au 25 mai 2020

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Le point sur COVID19 au 25 mai 2020 Empty
MessageSujet: Le point sur COVID19 au 25 mai 2020   Le point sur COVID19 au 25 mai 2020 Icon_minitimeLun 25 Mai 2020 - 18:09

Un point sur la pandémie COVID-19
 
Vous savez que je n’aime pas les fake-news et que je ne m’autorise des articles que quand le sujet me concerne et fait partie de mes compétences et expériences.
Je suis atterré par certains propos entendus ou lus dans les médias ou sur la toile par des « spécialistes » qui savent tout sur tout.

Crédibilité :
Pour mémoire, j’ai travaillé 22 ans en biologie médicale avec spécialisation en hémostase, bactériologie,  immunologie, groupages, biochimie, numération,… J’ai, également, été honoré d’un diplôme d’ingénieur en électronique (me permettant de concevoir des appareils d’analyse automatiques), d’un diplôme de niveau 3 en Marketing international (maîtrisant les flux commerciaux internationaux) et d’une maîtrise en gestion PME (niveau 2), ce qui ne nous aidera pas dans cet article, sauf à avoir la tête sur les épaules.
Par contre, je reste très concerné par l’activité épidémiologique, étant atteint de DICV (handicap immunitaire) et membre d’une association nationale de référence en ce domaine qui me pourvoit en informations fiables et complètes.

Le virus :
L’immense majorité de nos concitoyens ne savent pas de quoi il s’agit exactement, hormis que ça rend malade et que c’est dangereux parfois. On sait aussi, qu’un virus est difficile à combattre et peut entraîner une issue fatale.
Le corps médical patauge, également, sur ce sujet, une grande majorité confondant encore virus et bactérie. On ne peut pas trop leur en vouloir : L’étude virale représente 4 à 6 semaines d’attention sur 7 ans d’études d’un généraliste, de même que 3 à6 semaines pour l’immunologie. Après, ce sont des spécialités. Les virologues représentent, dans notre pays seulement environ 300 spécialistes (hospitaliers ou non) sur nos 68 millions d’habitants. Environ 150 pour les immunologistes.
Alors, comment en vouloir à un gouvernement qui se réfère à une commission d’experts pour prendre ses informations et décisions. Toute autre tendance politique serait confrontée à ces mêmes carences. Ce sont des politiques, économistes, juristes, … pas des virologues. Même notre ministre de la santé ne possède pas les compétences pointues de cet épisode infectieux.
Un virus est un organisme vivant. Il ne possède pas le « matériel » pour se reproduire et est obligé de « détourner » celui d’une autre cellule pour ce faire. Il y pénètre s’y installe, s’y nourrit, se reproduit (la cellule est, alors, morte), et ses « petits » vont se disséminer, où ça ? bien, au plus proche d’abord, créant ainsi, des zones visibles. Et les petits vont faire de même si on ne les arrête pas. C’est ce que l’on appelle la « Réplication » virale.

A titre d’exemple :
http://www.chups.jussieu.fr/polys/viro/oldpoly/POLY.Chp.1.2.html
http://www.chups.jussieu.fr/polys/viro/oldpoly/POLY.Chp.1.2.html
https://www.santelog.com/actualites/replication-virale-surveiller-en-temps-reel-la-mutation-dun-virus

Bien sûr, à chaque réplication, les rejetons diffèrent du parent. Comme nous. Il y a un air de famille, mais l’ADN est modifié.

Deux types de modifications qui s’opèrent :
-        .   Modifications adaptatives
-         .  Modifications structurelles
 
a-      Modifications adaptatives : Elles permettent aux virus (sa descendance) de mieux s’adapter aux conditions in-vivo du porteur : résister à la fièvre, aux cytokines et savoir se nourrir de et engendrer à nouveau.
b-      Modifications structurelles : Chaque réplication s’accompagne d’une modification de l’ADN du virus qui, au fil des réplications, perd de ses caractères. Il devient de moins en moins « virulent », de moins en moins « méchant »…. (https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-plus-dangereux-moins-severe-coronavirus-subi-deux-mutations-importantes-80914/ )

D’après les chercheurs, la réplication en est à des stades différents selon les pays, les régions, et des contaminations « tardives » sont encore probables.
Mais, avec quel virus ? Cela dépend d’où vous êtes.

Les deux premières réplications du virus tel que nous l’avons connu, ont contribué à le rendre plus contaminant de personne à personne.
Nous en serions à la 14ème réplication, au minimum, chez nous : c’est dire si le virus est quasiment méconnaissable par rapport à la première vague.
Avez-vous les mêmes traits et caractéristiques que votre ancêtre à 14 générations avant?

A tel point que l’étude « Discovery » mise en place pas l’Europe, ne trouve plus de patients pour y participer. On devait en tester 3.200, on en a que 800… (https://www.lci.fr/sante/covid-19-traitement-contre-le-coronavirus-hydroxychloroquine-pourquoi-l-essai-europeen-discovery-ne-donne-toujours-rien-2153475.html)

La probabilité d’une 2ème vague est très faible dans les conditions de la première, le virus étant très contaminant mais très affaibli.  Elle ne pourrait provenir que d’une résurgence importée d’une contrée où le virus est encore « virulent ».
Du reste, les constations du milieu médical sont claires, aujourd’hui : Il n’y a plus d’admission pour COVID19 aujourd’hui, ou presque. Et les patients qui consultent pour des symptômes compatibles souffrent, en général,…. des pollens.
 
GESTION POLITIQUE DE L’EPIDEMIE :
L’État, avouant son incompétence médicale (c’est déjà honnête), prend conseil auprès d’une commission d’experts : Il n’a pas d’autre choix.

Cette commission d’experts est composée de spécialistes qui sont TOUS consultants ou conseillers de grands groupes ou de communautés scientifiques dont les tuteurs n’ont AUCUNE solution à proposer. Donc, seule idée valable : LE CONFINEMENT.

Et pour cause,
Ce virus est arrivé comme une fleur, personne ne l’attendait, ne le connaissait.
Il est arrivé sur un terrain vierge, libre de se propager. Pas de thérapie, pas de vaccinations, rien.
Contrairement à la grippe, qui arrive sur une population très largement vaccinée, et fait, quand-même, du dégât, le COVID19 avait le champ libre.

Alors, à demi-mots, le conseil « conseille » un déconfinement « pilotage à vue »: On essaie ça, on regarde, et si ça se passe bien, on passe à la phase suivante. Preuve du manque de substance des connaissances et de la dilution du virus.

Bien sûr, on teste à tout va. On va trouver des porteurs. Mais, de quelle version du virus ?

Les chiffres annoncés dans les médias, sont incohérents, voire inutiles pour connaître ce virus :
-          Le nombre de patients hospitalisés : Ne donne pas la gravité de l’atteinte
-          Le nombre de patients en réanimation : Non plus, et pas les co-morbidités
-          Le nombre de décès : Même problématique. Ils sont hospitalisés depuis combien de semaines.

A présenter ces chiffres ainsi, on a l’impression que ces « dégâts » du jour sont liés à des patients arrivés le matin, alors que les séjours en réa ou soins intensifs sont parfois de plusieurs jours, voire semaines.
Les décès d’aujourd’hui concernent, en général, des patients qui sont en réa depuis…. longtemps et qui, de par leur vulnérabilité, seraient partis sans l’aide du virus, peut-être juste un peu plus tard.

A part affoler la population en faisant croire que ces chiffres sont importants: Ils ne sont importants que pour les établissements aptes à recevoir et traiter les cas.

Il aurait fallu connaître le risque sanitaire pour la population:
-          le nombre de nouveau cas, par région, par ville, et non pas par hôpital qui regroupent des patients de différents endroits.
-          La durée des séjours, attestant de la gravité des atteintes
-          Le turn-over, c’est-à-dire, le bilan des entrées/sorties, guérisons…

Le langage médiatique est, du reste, très évocateur :
On vous parle du nombre de morts « LIES » au Coronavirus, après nous avoir répété que les patients étaient « à risques » et présentaient  d’autres pathologies. « LIES » ne signifie pas qu’ils sont morts DU Coronavirus, mais que le virus a été la goutte d’eau qui à mis le feu aux poudre, comme disait Pierre Dac.

Mais, l’État avait-il d’autres choix que d’affoler la population, créer cette psychose, ce traumatisme -nous nous déconfinons physiquement mais qu’il nous faudra des mois pour déconfiner notre tête-  pour éviter que nous ne fassions n’importe quoi ? Évidemment non.

Si on regarde froidement les chiffres, on constate, juste en divisant les données que 28.000 morts LIES au Coronavirus sur 68 millions d’habitants, cela fait 0.041% de la population (et c’est déjà trop), 99% des personnes infectées guéries, 18.000 morts de la grippe habituellement, soit 10.000 morts de plus, donc, moins létale….. pour paralyser 68 millions de personnes de pays et ses entreprises.

Mais, je suis d’accord, je ne voudrais pas être dans les 0,041%.

LES TRAITEMENTS :
Médicaments:
Lequel ou lesquels sont efficaces ?
Encore trop tôt pour en parler. Et dans quelles circonstances, quelles posologies ?? Surtout que des gens « malades » se font de plus en plus rares avec un virus qui a muté !!! Une thérapie ne peut être universelle: On soigne un patient,pas une maladie. Chaque cas est différent.

Le vaccin :
Quel vaccin ? Contre quelle génération ?  Le temps que nous trouvions ce vaccin, élaboré sur les premières souches, le Covid19 ne sera plus le même.

C’est quoi ? C’est le virus, ou des fragments de virus qui sont injectés à des patients pour stimuler leur système immunitaire à créer des anticorps contre ce virus. On parlera d’ «Immunoglobulines » (Ig).

On va générer une (ou plusieurs) génération dans des œufs ou autres milieux vivants pour obtenir des mutants non-adaptés à l’homme, puis les isoler et les injecter. Je passe sur tous les essais « cliniques » sur la dangerosité de l’inoculat.
Pour la grippe dite « saisonnière », c’est, donc, un vaccin obtenu à partir d’une souche antérieure avec un protocole de fabrication bien rodé et maîtrisé. Ainsi, il n'est pas 100% efficace car le virus a déjà muté.

En ce qui concerne le Covid19, vous comprenez bien qu’on ne sait rien, et que l’élaboration de ce vaccin, notamment au niveau des différentes phases de développement pour obtenir un résultat fiable et reproductible, n’est pas immédiate.
Et puis...une injection, comme la grippe? 3 comme l'hépatite, 5 comme la polio?
Ce que l’on ne sait surtout pas, c’est si les anticorps ainsi générés par nos propres organismes reconnaîtront le Covid19 actuel et, bien sûr, un Covid20 ou plus, avec quelle efficacité.
Tout ce que nous savons, c’est que nous aurons appris à réagir face à cette menace.

La plasmaphérèse :
C’est un raccourci du vaccin : On prend du plasma (sang sans les globules) d’un ou plusieurs patients ayant été guéris –donc, ayant produit des anticorps- pour le transfuser à des malades qui vont, ainsi, recevoir les immunoglobulines spécifiques du Covid19. On est sûr que cela va marcher. Tout dépend de la quantité qu'a produite le patient.

Plusieurs pays ont adopté ce type de thérapie avec un certain succès, court-circuitant ainsi, la phase de vaccination.

En France, la plasmaphérèse est interdite pour différentes raisons:
-          Sa mise en œuvre est plus compliquée qu’un don de globule (pourtant sur le même principe) car, avec le plasma, on peut transférer également, d’autres composés :
o   Médicaments
o   Drogues, éléments toxiques,
o   Autres maladies, bactéries, autres virus…
-          Le risque de la présence résiduelle du virus existe encore et ce peut être un vecteur de transmission. Et quelle version ?
-         
Pourtant, tout cela serait maîtrisable.

EN RÉSUMÉ :
-          Face à un virus totalement inconnu, nos gouvernants et ceux de la plupart des pays, ont agi avec le principe de précaution. Ceux qui étaient partis dans d’autres voies en sont revenus.
-          Les recherches thérapeutiques se sont multipliées  travers le monde et ne sont pas terminées,
-          La recherche d’un vaccin prendra du temps et peut-être pour rien.
-          Aujourd’hui, du moins dans notre pays, le Covid19 est méconnaissable. Un patient, ayant guéri du virus, pourrait très bien être infecté par une des dernières répliques que ses anticorps ne reconnaîtraient pas. Mais, il est très affaibli. Ce risque est donc, à considérer prudemment.
 
PRECAUTIONS :
-          Comme je le dis à ceux qui m’interrogent, les gestes barrières sont important car tout reste possible, mais,

o   Pour être contaminé, il faudrait qu’un porteur du virus vous éternue ou vous tousse dessus, à mois d’un mètre, de face, en visant votre visage, avec une charge virale (quantité de virus dans les éjections) suffisante, à partir d’un virus « ancien ». Cela fait beaucoup de conditions à réunir, vous en conviendrez. J’appellerai cela la condition1.
o   La contamination peut, également survenir, par les surfaces touchées puis reportées sur les muqueuses du visage : La communauté scientifique s’accorde à penser que, selon la charge virale, l’humidité du support, de l’ai, la température, le virus ne subsiste pas plus de 5h. J’appellerai cela la condition2

-          Au quotidien,
o   si vous êtes rassuré à porter un masque PORTEZ-LE !! C’est mieux que rien, mais cela ne vous protègera pas d’un risque de condition1. Le masque ne protège que les autres que vous mettriez dans ces conditions. Il ne vous sert à rien si VOUS n’êtes pas porteur du virus.
o   Idem, si cela rassure ceux que vous côtoyez: FAITES-LE !!.
o   Gants : La peau des mains, comme l’ensemble de la surface de notre corps est étanche. Seules les muqueuses ou blessures peuvent laisser entrer le virus. Les gants ne servent, donc, à rien, sauf à vous rassurer et rassurer les autres. De plus, retirer les gants, s’ils sont « chargés » transfèrerait le virus sur vos mains….
On ne prend aucun risque à se serrer la main, sauf à se rapprocher trop, le cas échéant, et porter les mains au visage…
o   Le masque, s’il est utile, ne doit se manipuler que par les élastiques. Sinon, c’est comme pour les gants.
o   La visière ou le masque…. Même combat pour condition1. Mettre les 2 n’a aucun sens
o   La désinfection : Le virus n’est pas une bactérie. Tous les produits ou lingettes bactéricides ou « désinfectantes » ne servent à rien contre le Covid19. Si cela vous rassure, FAITES-LE. Mais, préférez les lingettes alcooliques si nécessaire.
o   Désinfecter les bureaux, les écoles, etc… n’a aucun sens: Quand vous quittez votre bureau à 18h pour reprendre le lendemain à 9h, le virus, s’il a été présent, est mort depuis plus de 5h !!!! Désinfecter les lieux d’accueil avant leur réouverture sert, uniquement, à faire la fortune des sociétés de nettoyage.
o   Les plages, la condition1 est très très très …improbable. De plus, un rapport récent de l’IFREMER indique que le virus ne subsiste pas à l’eau salée…
o  Les salles de spectacles assis, les stades, les lieux de cultes, où on est les uns DERRIERES les autres, pas face à face. La distanciation latérale est inutile

Dans notre pays, à tous les niveaux, le meilleur des gestes barrières, c’est le parapluie:
-        Le parapluie de la prudence quand on n’y connait rien, déployé par l’État
-        Le parapluie politique du conseil par défaut, le confinement et les gestes barrières, prônés par le comité scientifique.
-          Le parapluie juridique à vouloir scrupuleusement appliquer les directives, voire les surajouter pour être couverts en cas de plainte
-          Le parapluie public que chacun d’entre nous est amené à ouvrir car, « Si les experts l’ont dit », on le fait parce qu’ « on ne sait pas » ou qu’ « on ne nous a peut-être pas tout dit »….

Pour conclure, j’aimerais avoir des nouvelles… des nouvelles des personnes qui sont restés 14 jours en confinement à Carry le Rouet (13)…. puis libérés comme n’étant pas malade.

J’aimerais qu’on vous explique pourquoi, nous, après 60 jours de confinement et de restrictions, nous sommes toujours « à risque », alors que la quatorzaine est de rigueur « sous la forme du volontariat » pour les nouveaux entrant.

L’immunité, le risque serait à géométrie variable, à la tête du client (Non, on dit « patient », dans ce cas) : 14 jours ou 60 et plus ?

Je crois, simplement, que cette crise sanitaire aura surtout affecté  le bon sens, la jugeote, et qu’il serait temps de remettre les pieds sur terre.

Par contre, comme le dirait Voltaire, de tout mal, il en sort un bien (Zadig).
Solidarité, respect des autres, télétravail, pistes cyclables, ventes à emporter, etc…..

Là , ……Fauconmesplix !


Suite ici: https://fauconmesplix.forumactif.org/t156-a-ecouter-pour-etre-rassures-ca-vaut-le-coup


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