Le point COVID19 au 9 novembre 2020.
Tout s’accélère. Il est donc, nécessaire de refaire un point.
Ce virus, même si certains membre du comité scientifique servant de référence à l’état, nous assène qu’il ne mute pas (alors qu’en fac, on nous apprend le contraire), la réalité est toute autre.
Deuxième vague :
Ce terme de « deuxième vague » est ambigu car, pour la plupart d’entre nous, cela signifie que ce virus fait un deuxième passage gratuit.
En réalité, ce virus mute en permanence et, pour simplifier, plus de 3.000 fois. Et différemment selon les parties du monde. Seule une dizaine de ce mutations est "significative".
Après avoir essuyé une deuxième vaguelette en septembre venant, notamment , du Maghreb et d’autres pays africains (probablement, retours de vacances ou saisonniers), la souche qui sévit actuellement, nous vient du Royaume-Uni.
Cette multiplicité de souche (comme pour la grippe ou autres virus) explique la faible protection des patients ayant développé des anticorps en mars, constat déjà abordé dans un de mes précédents articles.
Sa caractéristique est d’être plutôt moins dangereux.
Par contre, il est 5, 10, 20 fois plus contagieux :
- Il rencontre, donc, 5, 10, 20 fois plus de gens qui deviennent positifs ;
- Il rencontre 5,10,20 fois plus de personnes fragiles.
Le véritable problème sanitaire que nous avons, n’est pas tant le virus lui-même mais sa gestion :
- Dans le chapitre « positivons », cela signifie que nous sommes mieux préparés, des approches thérapeutiques ont été confortées ou abandonnées : Les gestes et le moyens ont pris de l’expérience.
- Dans le chapitre « Aïe, aïe, aïe », le manque de moyens est la véritable source d’angoisse aujourd’hui:
Les effectifs et les moyens matériels ont vu leur budgétisation drastiquement effondrée par les politiques de réduction des dépenses de ces dix dernières années. Baisse énorme des effectifs médicaux, numerus-clausus ridicule, manque d’attractivité de la profession de santé, fonte des investissements en matériels et locaux : nous payons tout cela.
9 patients sur 10 quittent les « urgences » sur leurs pieds. Mais au lieu d’être 10, ils sont 50…
On amalgame « soins intensifs » et « urgences ».
Aujourd’hui, des dizaines de lits pourraient être mobilisés dans tous les services de l’hôpital pour accueillir des patients COVID.
Pourquoi ne le faisons-nous pas ? Parce que, pour transformer un lit standard en lit de soins intensif, il manque les équipements d’oxygénation et les batteries de pousse-seringues pour les traitements.
Mais,
surtout, il manque le personnel qualifié.
Les chiffres quotidiens (et les nombreux interviews) ne démontre pas une catastrophe sanitaire, mais une catastrophe hospitalière.
Certes le nombre de patients nécessitant une surveillance intensive est en explosion, mais l’hôpital est incapable d’y faire face.
Nous avons passé la barre symbolique des 40.000 décès liés au COVID. Il y en avait eu 30.000 pour la première « vague ».
Soit une différence, à ce jour, de 50%. Moitié moins.
En Allemagne, cette capacité d’accueil et de soin a encore de la marge. Nous, non.
Il me semblait important d’expliquer les choses :
-
Du personnel qui ne prends plus de repos, sous effectifs
-
Insuffisance de matériels indispensables
Sans ces éléments, nous serions plus sereins.
Quand cette résurgence du virus sera éteinte, il n’est pas exclu que d’autres formes mutées viennent nous rendre visite, venant d’autre part.
L’urgence, elle n’est pas dans le nom du service, elle est dans les actes à accomplir pur qu’un équilibre soit proposé aux soignants comme aux entrants.
Pour info, voici un lien (un parmi tant d'autres…) : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-une-mutation-responsable-de-la-deuxieme-vague-meurtriere-en-europe_148996
Je vous le soumets pour sa clarté et les infos qu’il contient.
Sinon,….
FAUCONMESPLIX !!