L’ÉNERGIE DE L’AUTOMOBILE
Je suis, depuis mon jeune âge, sensible à notre environnement et ai « commis » plusieurs systèmes pour respecter notre planète. Je voulais être « inventeur ».
Je ne suis pas « Écologiste » au sens politique du terme : pour moi, l’écologie est une attitude, un mode de vie et de pensée au quotidien, et non un parti politique.
Chez moi, tous mes éclairages extérieurs sont solaires, l’intérieur de mes cabanes de jardin s’éclaire avec un éclairage LED à détecteur de mouvement, avec le mini panneau solaire à l’extérieur.....
Ma piscine est à électrolyse du chlorure de sodium (gros sel) pour son traitement, et rien d'autre...
Ma pelouse est verte même en plein été : en fait, j’appelle ça un « pré tondu », et ne poussent que les herbes du terrain, indigènes, et, du coup, je ne tonds que 3 à 4 fois jusqu’en juin et une fois en octobre.
L’arrosage ? Jamais. Comme ça, les herbes assoiffées périclitent, ne subsistent que les résistantes et acclimatées : Dans ma région, il faudrait que j’arrose sans arrêt du vrai gazon, ce qui le ferai pousser et m’obligerait à le tondre.
Un de nos profs nous disait que la paresse était à l’origine du progrès, l’homme ayant une propension à chercher tous les moyens d’en faire le moins possible.
Et tous mes visiteurs s’émerveillent de ma pelouse : « ça doit te demander de l’entretien... ». Au coup d’œil, ça le fait. De près, je ne dis pas...
A part ça, ma toiture reçoit 110 m3 de pluie par an et ma consommation maison + jardin est de 120 m3... mais, la loi interdit l’usage domestique de l’eau de pluie... (heureusement)...
Alors, j’utilise de l’eau du canal de Provence pour mon jardin pour compléter mes eaux pluviales, faute de trouver des réservoirs de 90 m3...
Alors, quand on me parle d’automobile, je jubile... :
J’avais à peine 13 ans, avec mon copain de classe en 4°, François, nous avions appliqué le principe de l’électrolyse et de l’Eudiomètre, appris en cours, pour l’adapter à un moteur de Solex...
Hé ! Oui, un moteur à eau. Et il a tourné...
Après de grosses migraines pour constater que le moteur du vélo est à explosion, et non à implosion (il faut décaler l’allumage de 180°) ; que l’électrolyse est meilleure avec de l’eau sale (voire de l’urine) qu’avec l’eau du robinet ; que l’hydrogène fuit de partout et qu’il faut l’acheminer seule en rejetant l’oxygène dans l’air et repomper cet oxygène au niveau du carburateur scellé au mastic ; que l’eau rejetée faisait rouiller le pot d’échappement...
bref, nous avons juste fait tourner la roue avant en l’air quelques secondes, mais, ça marche...
Aujourd'hui, c'est le même principe qu’utilisent les grands de l'automobile mais, en apportant l'hydrogène "à la pompe" (pour nous faire payer la recharge et encaisser les taxes) et non le produire dans le véhicule.
Ce devait être dans les années 60, je me souviens d’un reportage en noir et blanc à la télé, où deux inventeurs avaient présenté une voiture électrique alimentée par... une pile à combustible (en gros, une mini-centrale nucléaire dans un coffret de plomb) :
Bien sûr, il ne s’agissait que d’un prototype, mais, de toutes parts, les foudres pétrolières et économiques leur sont tombées dessus, avec comme argument « c’est Hiroshima en cas d’accident !!!! ».
Aujourd'hui, nos sous-marins l'utilisent et ne laissent aucune trace dans l'océan.
Le fin mot de l'histoire était donnée dans le reportage : la charge initiale permettait
10 ans de circulation du véhicule sans recharge...
10 ans sans passer à la pompe, sans TVA, sans TIPP, .....
Ces dernières années, des gens sont allés en prison pour avoir modifié leur diésel façon Pantone ou roulé avec de l’huile végétale... pour les mêmes raisons...
J’avais, également, conçu une voiturette dont le toit, les capots étaient en panneaux solaires pour recharger la « tonne » de batteries et augmenter l’autonomie.
Quant au « miracle », il est venu d’un ingénieur (Guy Nègre) installé dans les Alpes maritimes, avec sa voiture à air comprimé, que l’on recharge à la station de gonflage des pneus ou chez soi, et qui a dû exporter ses brevets vers l’Inde où TATA MOTORS les produit en série, puisque la France n’a jamais voulu « cautionner » cette révolution.
Alors, oui, je jubile quand j’entends des média faire des gorges chaudes en parlant de voitures électriques, des courses de véhicules ou d’avions solaires, de moteurs avec pile à hydrogène...
Je jubile, non pas par orgueil (j’ai passé l’âge), mais parce que je me dis que « la crise » donne de l’imagination et que les « interdits » anciens deviennent des atouts.
C’est vrai dans le domaine industriel, scientifique et .... au quotidien, pour faire nos courses...
L’un de nos profs d’histoire nous disait que c’était en temps de guerre que naissaient les plus grandes inventions. La nécessité crée l’objet.
Et pourquoi, notre pays qui n’a pas de pétrole mais des tonnes d’idées, ne deviendrait pas leader de ces technologies?
On se plaint de la balance de notre commerce extérieur.
Mais, mon boulanger ne vend pas des carottes et mon réparateur de télé ne prépare pas les rôtis....
Chacun son métier.
Et ce n’est pas en pleurant sur nos pertes d’hégémonies que nous redeviendrons compétitifs là où d’autre ont pris le large.
Nous ne sommes forts que là où les autres ne le sont pas.
Et dans ces temps où notre planète tourne de moins en moins rond, l’écologie (notion qui était en vigueur depuis la nuit des temps sans devenir une entité politique revendiquée) peut (et doit) être le domaine où notre savoir-faire peut s’exprimer et remporter des marchés.
Alors, qu’attendons-nous pour, réellement, en venir à nos fondamentaux, les développer et générer les devises qui nous permettent d’acheter ce que les autres savent faire..moins cher...?
A moins que je me trompe....
Fauconmesplix…..