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 Education nationale... Mode sans échec...!

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MessageSujet: Education nationale... Mode sans échec...!   Education nationale... Mode sans échec...! Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 15:42

ÉDUCATION NATIONALE... Mode sans échec
   

Fauconmesplix va être très sérieux car il croit bien détenir les clefs d’une solution d’avenir... qui date de plus de 500 ans…..

Je m’attends à toutes les digressions, les diatribes les plus acharnées, les échanges les plus tumultueux, les plus vifs…

Mais, si on arrivait à quelque chose ?

La France est, aujourd'hui, au 25ème rang pour les 15 ans selon le barème PISA...!!!


Préambule du texte :

Depuis des lustres, on nous rabâche les problèmes de notre éducation nationale, qui fabrique des "chomistes" (cf. M. Coluche) à tour de bras,  des diplômés qui ne savent pas travailler et des entreprises qui ne trouvent pas de personnel.

Chaque année, des milliers d’enfants passent un bac qui, aux dires du grand public, ne représente plus rien et ne sert plus que de Pass pour l’entrée en université.
En 2013, ce sont 678.000 candidats qui se sont retrouvés à cet examen.

« Avant, dans l’ancien temps…. Le baccalauréat, on ne le donnait pas à tout le monde ; c’était un vrai diplôme… aujourd’hui, ce n’est plus qu’un certificat de fin d’études, à peine un bilan des connaissances…. L’ancien bac avait deux parties et on testait plus de connaissances… »...
Nous avons tous entendu cela. Peut-être, certains le pensent encore.

Tout le monde est d’accord sur plusieurs points :

- Le bac est obsolète dans sa version actuelle ;
- Il ne prépare pas à la vie ;
- Il ne prouve pas grand-chose ;
- Les programmes sont trop chargés ;
- …

Et les désaccords portent sur :

- La formation des professeurs ; mais, bonne ou pas bonne ?
- Les classes surchargées ; mais, nous avions des classes de 40, « dans le temps »…. ;
- Il n’y a pas assez d’enseignants ;
- …

Tout semble indiquer que notre système est à côté de la plaque et, de classes de transitions en bacs professionnels, de cours de soutien scolaire en allègement des contenus, rien ne semble montrer une direction cohérente et efficace pour résoudre le problème.

Et tout le monde fait des rêves, à chaque gouvernement, sa réforme…..

En fait, l’équation, qui est à prendre au premier degré, consiste à :

- Supprimer l’échec scolaire ;
- Rendre des enfants heureux d’aller à l’école ;
- Tranquilliser les parents sur l’avenir de leurs enfants ;
- Garder des enseignants heureux en classe et satisfaits de leurs missions ;
- Avoir des diplômes « lisibles » pour les écoles supérieures ou les employeurs afin d’embaucher le candidat idéal pour le poste, au lieu de manier le CDD comme autant de périodes de test qui font perdre du temps à tout le monde et dégringoler notre économie.


En résumé, que l’école mène ses étudiants en fonction de leurs choix pour qu’ils trouvent des employeurs capables de les recruter sans appréhensions.

Alors, si, en plus, les profs et les parents pouvaient être heureux……

En clair, l’éducation nationale (vous remarquerez que je n’ai pas mis de majuscules) ne fournit pas d’avenir à nos enfants parce qu’ils ne rejoignent pas les besoins de l’entreprise.

Vous le saviez ?
Le problème est que tout le monde le sait, mais qu’il y a un manque d’imagination totale, une sclérose de la créativité qui est désolante, catastrophique et sans espoir.

- Et s’il était simple de résoudre cette équation ?
- Et s’il suffisait de reprendre la méthode Jules Ferry mais, à notre époque ?
- Et si quelques mots suffisaient à semer le doute dans nos certitudes intellectuelles ?

Voilà longtemps que j’y réfléchis et que je cherche les brèches de mon raisonnement.

De ma propre expérience, la réponse qui me revient le plus souvent est : «Oui, ça se tient… Mais, si c’était si simple, on y aurait pensé avant… Si personne n’en a parlé, c’est que c’est nul.... »

Je veux bien arriver à cette conclusion si on m’en donne les arguments car ceux-ci sont un peu courts.
Je ne dis pas que ce que je vais présenter ci-après n’est pas perfectible ni aménageable.

Si je poste cette analyse, c’est justement pour engager le débat. Et si cela ne mène à rien de concret, au moins, j’aurai essayé. Encore une fois, je ne suis qu’un modeste irréductible gaulois….

Si j’avais eu la formation requise, peut-être aurais-je fais…pire.

I. Un peu d’histoire :

C’est sous la III° République que notre système scolaire prend naissance entre les mains de M. Jules Ferry, alors « ministre de l’instruction publique ».

Nous sommes en 1881 et, première constatation, nous sommes toujours sur ce même modèle.

Outre le besoin de « franciser » le territoire, les buts avoués de ces lois furent de fournir de la main d’œuvre, avec une base d’instruction « universelle », aux usines en pleine révolution industrielle.

Ces bases tendaient à fournir une « masse d’ouvriers » standardisée, uniformisée, ce qui était conforme aux besoins des entrepreneurs de l’époque : Capable de suivre des consignes, de compter la production, de lire les instructions, les règlements…

L’adéquation était donc, vérifiée.

Le « certificat d’études » garantissait à l’entrepreneur que son employé savait lire, écrire, compter et possédait un minimum de savoir-vivre en communauté (morale) et un minimum de culture générale (histoire et géographie).

Les plus doués allaient jusqu’au brevet, au bac, si les parents en avaient les moyens, et fournissaient les écoles d’ingénieurs qui ont fait la gloire de notre pays.

La carrière de l’ouvrier se cantonnait à son poste et les meneurs se retrouvaient contremaîtres pour sécuriser la cohésion des équipes.

Les diplômes étaient « lisibles » et chaque chef d’entreprise savait, sur document, si le candidat correspondait au poste.


Oui, nous sommes toujours sur un modèle de formation de masses à la mode 1881-1882, avec un environnement technique et technologique diversifiés, avec des programmes surchargés et des besoins très spécifiques au niveau des entreprises pour qui le diplôme « standard » n’a plus aucun rapport avec le discernement recherché.

Depuis des générations, les différents spécialistes et ministères s’évertuent à colmater, corriger, innover sans jamais sortir de ce carcan, sans jamais aller dans le sens des besoins (souvent par peur des enseignants).

Rassurez-vous (ou pas), le phénomène est visible dans les autres pays qui nous entourent.

Force est de constater que notre système éducatif n’est plus adapté aux besoins d’aujourd’hui et que, de toutes façons, parents, enfants, enseignants, entreprises, sont mécontent du dispositif qui crée du standard dépassé.

Bien sûr, l’enseignement se spécialise avec l’enseignement supérieur et les diplômés sont identifiables en termes de recrutement : Un ingénieur électronicien trouvera une place dans une entreprise qui cherchera un ingénieur électronicien, comme par le passé pour un ingénieur mécanicien ou un architecte.

Il suffirait, donc, en toute logique, de revenir aux fondamentaux d’une éducation bien comprise : préparer la future génération des employés de demain.

Contrairement à une idée reçue, la multiplication des matières scolaires et la surcharge de ces matières n’est pas un handicap. J’en vois déjà, qui vont fermer ce fichier : Dommage….

La vraie question à se poser est : quel avenir pour mon enfant ?

II. Identification des besoins de l’entreprise :

En tant que chef d’entreprise, vous connaissez vos besoins :

- Des ouvriers qui soient capables de comprendre les consignes : ça, nous en produisons quelques centaines de milliers tous les ans ;
- Des techniciens  dans tel ou tel domaine bien précis : quelques écoles y préparent :
- Des ingénieurs pour concevoir : faciles, également, à identifier sur le marché du travail
- Un encadrement , y compris financier,  ayant un certain nombre de qualités qui, sans pour autant avoir la technicité des ingénieurs, pourront lier la sauce, coordonner et harmoniser le fonctionnement de la firme ….

Si vous chercher un ingénieur hydraulicien, peu vous importe qu’il ait loupé son bac pour un 3 en Histoire ou un 0 en sport…

Ce qui vous intéresse, c’est qu’il ait la compétence que vous rechercher et la passion en plus, si possible, pour emmener vos projets jusque dans ses veines.

Si vous rechercher un as de la finance, ses capacités en géographie ou en sciences et vie de la nature vous importent peu.
Or, aujourd’hui, combien de talents sont perdus parce qu’ils s’ennuient à l’école, parce qu’ils sont saqués dans des matières qui ne les motivent pas, et qu’on retrouve à trainer dans la rue et alimenter la délinquance ordinaire ?

Léonard de Vinci, Pasteur, Einstein ou Clément Ader auraient-ils leur bac aujourd’hui ? Avez-vous une idée des potentiels qui ne verront jamais le jour ?

Un hacker peut être nul en histoire-géo, en math et en français et être un pur génie de l’informatique….

Un paraplégique peut avoir d'autres capacités que physiques...


III. Le défit :

Si nous voulons un avenir pour nos enfants et notre pays, il faut que les entreprises trouvent le personnel dont ils ont exactement besoin, et que les candidats se présentent aux places disponibles qui correspondent à leurs exactes compétences.

« Oui, c’est ce qui ce passe » : et ça ne marche pas… ? Non, ce n’est pas ce qui se passe.

Ce qui se passe ce sont des entreprises qui ont des besoins et des candidats qui ont une formation standard et qui espèrent convenir pour le poste. L’entreprise fait un tri et parie ; le candidat se fait valoir et essaie.

Les Lois Jules Ferry ne concernaient que l’école primaire. La spécialisation intervenait ensuite, soit par l’apprentissage, soit par la poursuite d’un cursus menant à une spécialisation.

De nos jours, le cursus standard va jusqu’au bac assorti de quelques variantes, et ce n’est qu’ensuite, que l’étudiant se dirige vers la filière spécialisée de son choix.

La spécialisation « précoce » par l’apprentissage ou la filière n’intervient qu’en cas d’échec scolaire et a, longtemps, fait figure de sanction, voire de déshonneur.

Le défit serait de savoir réellement ce que vaut un élève suffisamment tôt pour cultiver ses talents et rendre ceux-ci identifiables auprès des recruteurs.


Je fais, donc, le pari de relever le défis qui consiste à :

- Éliminer l’échec scolaire et, par conséquence, avoir des enfants et des parents heureux, rassurés pour l’avenir ;
- Avoir des enseignants heureux avec des élèves attentifs et qui progressent tous au même rythme ;
- Avoir des entreprises qui recrutent sans avoir à chercher les compétences dont ils ont réellement besoin.

Rien que ça !

IV. Comment :

Déjà, en partant du début et en étant logique.

Bonne idée, non ? Le début, c’est l’enfant.

Dans toutes les familles, on constate que, sur X enfants, aucun n’a les mêmes aspirations, les mêmes capacités, les mêmes talents.

Alors, pourquoi voudriez-vous que, sur une classe d’âge de 100.000 enfants, on fasse le pari de baser leur scolarisation sur un mode unifié, standard et homogène ?

Absurde, non ?

Chaque enfant est différent et, même si statistiquement, le développement est plutôt cohérent pour une même classe d’âge, force est de constater que l’échec scolaire provient d’un « décrochage » des enfants soit parce qu’ils sont plus en avance, soit parce qu’ils s’ennuient devant des cours qui ne leur plaisent pas ou ne comprennent pas.

Et quand un enfant décroche, le faire revenir dans le « système » n’est jamais évident.

Chaque année, des enfants décrochent d’une ou plusieurs matières et sont globalement, éliminés du « système » sur une note d’ensemble.

C’est un non-sens car la valeur d’un être n’est pas statistique mais individuelle.

Il faut, donc, partir de l’enfant, et cultiver cet enfant en fonction de ses capacités.

Ce qui est vrai pour un musicien, un pâtissier, un jongleur, ou un chercheur, est vrai pour n’importe lequel d’entre nous : Quand on a un talent, plus on l’exerce, plus on prend de l’expertise et plus on est heureux de réussir.

A l’inverse, l’accumulation d’échecs vous démoralise et vous place dans une situation de rejet partiel, voire global vis-à-vis de la société responsable de cette incompréhension.

En préambule, je parlais d’un système vieux de plus de 500 ans….

J’y reviens :

Il ne concernait que les nobles ou les riches et portait le nom de tutorat ou préceptorat.

L’enfant était confié à un ou plusieurs maîtres et étudiait à son rythme chacune des matières jusqu’à ce qu’il en conserve la « substantifique moelle »…  
Ceux qu’on appelait les « honnêtes hommes » avaient la tête plutôt bien faite que bien pleine, et quand un seigneur recherchait une compétence, il faisait mander tel ou tel gentilhomme pour résoudre son problème.

L’Histoire est pleine de ces exemples.

Nous ne sommes plus sous Montesquieu, Rabelais, Voltaire ou Montaigne, mais la nature de l’enfant reste le même.

Beaucoup de familles, de nos jours, scolarisent leurs enfants à domicile pour qu’ils apprennent à leur rythme (ce qui a l’inconvénient du non contrôle des connaissances et de la désocialisation de l’enfant).

Alors, faut-il revenir au préceptorat ? Un enseignant par enfant ? Faut-il continuer à former des « masses » avec la certitude d’en perdre des milliers chaque année ? Le monde a évolué : utilisons le monde pour nous y former. Ce n’est pas incompatible, bien au contraire.

V. Principes de bases d’un nouveau système d’éducation:

- Connaître et reconnaître les talents de l’enfant ;
- Laisser l’enfant capter ses acquisitions à son rythme et à son goût (sans faire d’impasse sur certaines matières essentielles : Jules Ferry);
- Amener l’enfant à différents niveaux d’expertise afin que ses talents soient facilement identifiables.

Le drame d’un enseignant et des classes dites surchargées, c’est qu’il ne peut consacrer du temps à chacun des élèves, chacun étant très différent.
Parce qu’il n’a pas le choix, l’enseignant est obligé de freiner les têtes de classe, de travailler avec les « moyens » et de faire du rattrapage des plus faibles, DANS SA MATIÈRE.

Voilà, j’ai lâché le principe fondateur : Dans sa matière.

En effet, un élève «  X » de la classe d’âge « Y » pourra avoir un niveau :

- A+ en Anglais
- C  en Géographie
- B en Maths
- D en Physique-chimie
- A en Sport
- B+ en Français
- A+ en Dessin
- Etc. …

c'est-à-dire, avoir des acquisitions à des niveaux différents selon les matières.

Les causes de ses disparités sont multiples : aspirations personnelles, enseignements précédents déficients ou pas, projet personnel, pression familiale,…

Seul ce constat nous intéresse car cet élève pourra sortir du « système » parce que sa « Moyenne générale » sera insuffisante.

Il faut réorganiser notre manière d’enseigner :

Ne plus enseigner par tranche d’âge, mais par niveau par matière.

Imaginer qu’à un certain âge, un élève puisse avoir son bac d’Anglais, de Français et de Philo tout en étant en niveau 5° en Math et au niveau 2° en Histoire…..

Les compétences sont, alors, parfaitement identifiables et un employeur ou une école, qui savent de quelles compétences ils ont besoin, savent, à coup sûr, qui recruter.

Par le fait, les classes deviennent homogènes à la plus grande satisfaction des enseignants ; les élèves ne sont plus confrontés à un échec « global » et se retrouvent dans des classes où ils ne sont plus « différents » ; les parents savent vers quel avenir se dirige leur enfant ; les recruteurs d’écoles supérieures ou des sociétés pourront identifier ceux qui sont aptes et ne pas faire perdre de temps aux autres.

Un rêve pieux ? Je ne crois pas.

On a vu des trajectoires scolaires redonner goût à la vie à des élèves réputés être « nuls » mais qui s’éclataient en archéologie, mécanique ou agriculture…

Et pourquoi ne pas repasser un « bac » d’une matière, 2, 5 ou 10 ans après pour continuer ou réorienter une carrière ?

C’est bien le principe de la formation continue ?

Imaginer une classe avec des enfants d’âges différents, homogène dans une matière, ou il n’y a plus de « petits », de « nuls », de « bébés », mais des élèves de la même compétence et qui se respectent comme tels.

On m’a rétorqué qu’il n’était pas possible de faire coexister des enfants d’âges différents au sein d’un même groupe.

Je croyais que l’école devait préparer à la vie d’adultes :

- Qu’y a-t-il dans une entreprise ? Des personnes toutes du même âge ?
- A la maison, il n’y a que des quintuplés ? Tout le monde a le même âge ?

Toutes ces personnes ne coexiste-t-telles pas ?

C’est la Société : c’est le rôle de l’école que de ne pas être en dehors de la Société et de préparer la vie en communauté dans cette Société.

Quel meilleur apprentissage de la vie que d’intégrer la vie à la scolarité ?

VI. Comment pratiquer :

Le nombre des élèves étant le même, le nombre d’enseignant peut rester le même à partir du moment où les classes ne sont plus disparates et l’enseignement y est homogène.

Le problème du nombre d’élèves est moindre, comme au temps de Jules Ferry où les classes de 40 élèves étaient nombreuses mais les attentes plus homogènes.

Ce nouveau « système » ne serait pas venu d’un parti politique (voir l’article « LA POLITIQUE») et ne sera pas facile à accepter.. par principe….

Aussi, je proposerai que ce système nouveau soit expérimenté auprès de ceux qui sont DÉJÀ en échec scolaire : Les classes de transitions et autres redoublements fourniraient un groupe d’étudiants ayant décroché du système traditionnel, mais se trouvant à nouveau reconnu dans telle ou telle compétence et aidé à son rythme et niveau dans tel ou tel autre.

C’est bien ce besoin d’individualisation de l’enseignement qu’on s’essaie à trouver dans les classe en limitant le nombre d’élèves.
Ce serait le moyen de « récupérer » ces laissés-pour-compte de la « masse » et de leur permettre de retrouver une confiance en eux, une spontanéité dans leurs domaines d’expertise.

Il ne faut pas oublier que notre Société à besoin de toutes les compétences et de tous les niveaux. Il y aura donc, de la place pour tout le monde.

Aujourd’hui, des entreprises ferment parce qu’elles ne trouvent pas le personnel expert dont elles ont besoin, peut-être sous-jacent dans les exclus de longue date.

On peut imaginer qu’une célèbre école d’ingénieur en informatique pourrait recruter des élèves avec, comme seuls bagages, les « bacs » appropriés. Là aussi, elle aurait l’impression d’enseigner à une «  classe de compétences » et « sortirait » des ingénieurs partis sur de meilleures bases.

On passe bien des licences ou des doctorats spécialisés, par la suite, identifiables par les dits-recruteurs.

VII. Pour conclure avant de vous laisser vous défouler:

Je suis simplement logique :

- Il existe un réel problème d’éducation dans notre pays, et d’autres, puisque chacun épie l’autre pour copier ses solutions. On tourne en rond et l’innovation en reste au stade de l’emplâtre ;
- Nous vivons sur un modèle scolaire qui a été créé à une autre époque pour d’autres finalités. Il fallait des « masses » avec des connaissances « globales » ;
- Chacun connait un ou plusieurs enfants. L’un va vouloir jouer du piano, l’autre faire de la danse, le troisième du foot…. Chacun a sa sensibilité, son âge, son niveau et tout le monde forme la même famille qui fonctionne.
Les différences sont des forces, et vouloir tout laminer par le milieu gâche des talents et des avenirs.
- On refuse des passages de classe à des élèves trop doués parce qu’ils sont trop jeunes, ou à d’autres parce qu’ils n’y arrivent pas dans une matière : Il y a de quoi créer des frustrations, des dégoûts et des rejets. Cela fait le bonheur des cours de rattrapage ou des collèges dits « d’excellence », mais, ces enfants seront toujours des apatrides de la vie, des incompris, des exceptions.

Mon analyse confère à chacun la possibilité d’exercer ses talents à son niveau, à son rythme, sans se soucier du regard des autres, sans culpabiliser, sans s’ennuyer ou, au contraire, ramer…
Sa mise en place est faisable sans augmenter les budgets et sans créer de rupture brutale avec le système actuel…

Tous les protagonistes y trouvent leur compte, d’un bout à l’autre de la chaîne, des parents à l’entreprise, une gageure d’avoir, à terme,  moins de délinquance et plus d’entreprises performantes…

J’ai écouté l’interview de notre ministre actuel disant qu’il fallait donner toutes les chances aux enfants…

Même le premier d’entre eux l’a martelé également comme un devoir républicain. Réaménager le temps de travail n’est que la moitié de la solution…

Alors, pourquoi ne pas, au moins, mettre le sujet sur la table ?

Finalement, ça existe déjà.. en France.. pour quelques matières...
Un exemple? : L 'E.S.F. oui, l’École du Ski Français...
On peut en trouver d'autres (Conservatoires d'art, etc...)
Ce n'est pas si effrayant à envisager.

Toutes vos contributions ne pourront que faire avancer le projet.

Qu’attendons-nous ?

Fauconmesplix….


Dernière édition par Admin le Lun 8 Juin 2015 - 15:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Enfin...   Education nationale... Mode sans échec...! Icon_minitimeJeu 21 Mai 2015 - 8:23

21 mai 2015, jour de mon anniversaire....
Je viens d'entendre un reportage sur RTL qui me réjouit, alors que je milite depuis des années en ce sens.
Je vous invite à consulter ce lien:

http://www.notredamebordeaux.com/-College-sans-classes-3-

Merci.
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MessageSujet: Re: Education nationale... Mode sans échec...!   Education nationale... Mode sans échec...! Icon_minitimeMar 23 Fév 2016 - 10:33

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