Un virus, c'est quoi?

Je fais ce nouveau papier pour répondre à vos nombreuses questions. A priori, vous voulez encore mieux comprendre de quoi il s’agit.
Ok, on y va.

Un virus est un organisme vivant, comme vous et moi.
Il vit, se développe, se reproduit et meurt.

Pour vivre, il doit survivre et se donner les moyens de sécuriser sa descendance après son départ.
Pas d’assurances-vie ou de legs, ni de donations, ni de notaires pour ces êtres vivants-là … leur seul présent aux générations futures, c’est l’ADN. Il faut donc, transmettre tous les gènes d’une vie meilleure. Comme nous.

Un virus va donc, s’adapter pour survivre aux moyens de défense de nos organismes, cellulaires (nos cellules se défendent : cytokines, etc) et sériques (notre sang attaque : anticorps Ig et+).

Pour se reproduire, le virus utilise les outils de reproduction de la cellule qu’il habite (infecte) : Ce serait tellement plus simple de lui donner la pilule pour arrêter sa prolifération (réplication). Mais, ce serait nos propres cellules que nous bloquerions.

Alors, quand il « pond », ses petits ne vont pas chercher loin pour se loger si les cellules d’à côté sont libres….. et l’ « infection » s’étale (plaques ou masses). Mais, ces enfants sont déjà prêts à résister aux défenses naturelles connues pas le virus-mère et notre corps doit se réinventer à chaque génération.

Ça fatigue. Et si la prolifération est rapide, on obtient des « orages » de cytokine (vous en avez entendu parler à la télé) qui font plus de mal que de bien tant tout est désordonné. De même, les premiers anticorps se rendent vite compte qu’ils ne sont plus adaptés à la nouvelle génération.
Ainsi, les personnes « fragiles » vont subir cette vague de plein fouet, proliférations bloquantes de plaques virales, orages de cytokine, débâcle immunitaire… et vont s’épuiser sans avoir de solutions adaptées… Le virus est plus fort, plus rapide, plus..malin. Les infections existantes sont délaissées et s’aggravent jusqu’à une issue parfois fatale.

Mais, la lignée du virus, aussi, se fatigue : Toujours sur la brèche à lutter pour sa survie et en modifier son ADN à chaque réplication. Ainsi, le virus s’affaiblit de génération en génération, utilisant ses ressources prioritairement pour continuer à exister.

Pour le COVID19, les réplications sont multiples et… il s’essouffle.

Si en France, en Europe, on estime en être à une 18^ème ou 20^ème réplication, le Portugal, n’est est peut-être qu’à la 14^ème. Les Etats-Unis, qui ont 3 mois de décalage avec nous, n’en sont peut-être qu’au n°8, et le Brésil au n° 12….

Ces mutations sont, également, fonction des organismes infectés et, donc, des ethnies, des climats, des habitudes alimentaires et sociales, des antécédent sanitaires, etc… Pourquoi voudriez-vous qu’il mute de la même manière partout sur la planète et que tous les stades 10 du virus soient les mêmes partout ? D’où la difficulté d’y voir clair et les re-confinements de précaution opérés ici ou là (sans hospitalisations ni soins intensifs pour autant).
Et un vaccin ne pourrait être efficace (valable pour tous les répliquats du virus) que s’il prend comme variable de reconnaissance, des caractères communs et permanents de la famille virale.

Si on veut comprendre la situation d’aujourd’hui, il faut donc, comprendre que le virus est un être vivant comme vous et moi et qu’il évolue en fonction de l’environnement plus ou moins hostile qu’il lui est opposé.

Au USA, avec 3 mois de décalage par rapport à nous (Guyane, Mayotte, même combat pour 1 à 2 mois de décalage), et où aucun confinement n’a été voulu, le COVID se répand sans gêne et se réplique sans modification ADN notable. Ils sont en phase ascendante de l’épidémie. Idem, pour le Brésil…

En Chine et autres pays dé-confinés, c’est la prudence qui pousse les autorités à cerner les foyers viraux devant ce COVID19 qui, finalement, est un nouvel inconnu.

L’erreur des médias est de vouloir globaliser à l'instant t, et à l’échelle mondiale, l’avancée et les résultats de l’épidémie. Les résultats de la France et ceux des USA ne sont pas comparables et car locaux et décalés.

• Ce qu’il serait intéressant de savoir, et on ne nous donne pas l’information, c’est de connaître :Quelle est le « n° » du COVID19 dont on parle selon les régions du monde ou de France.
  
• Dans les différents clusters, combien de personnes sont concernées, combien sont malades, combien nécessitent des soins hospitaliers voire plus.
  

Seules ces données nous permettraient d’évaluer la dangerosité de la bête, son R0, et d’avoir une vraie politique de santé adaptée.

On ne meurt pas d’un virus : on meurt des complications engendrées par sa prolifération.

Faire des tests massifs aujourd’hui sert uniquement à connaître sa contagiosité. Pas sa dangerosité.


De même, faire le test des anticorps seulement sur des personnes dont le test nasal a été positif n’a aucun sens :

• Le test nasal évalue la potentialité de contamination de proximité ;
  
•  Le test sanguin indique si vous avez produit, par le passé, des anticorps dirigés contre ce COVID. Deux choses différentes.L’un est physiologique (comportemental), l’autre chimique (présence ou non). Peut-être n’aurions nous pu ne confiner que ceux dont le test sanguin était négatif, donc, à risque.
  

J’espère que vous comprenez que ce qui se passe aux USA, au Brésil ou à Mayotte n’a rien à voir avec le COVID européen et que l’hypothèse d’une seconde vague ne pourrait être vérifiée que si de ces COVID arrivaient chez nous (où on les attend de pieds fermes), ou si un bon vieux COVID bien de chez nous effectuait des réplications « méchantes » qui relançaient l’épidémie.

En France, l’immunité collective (que l’on mesure avec ces tests sanguins d’anticorps) lui donnerait fort à faire tant elle est présente sur notre territoire, dans nos villes et dans nos familles.

Sinon, Fauconmesplix…
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